Il aura fallu attendre trente ans pour connaître de nouveau une telle embellie. Sur les dix premiers mois de l'année, et probablement pour l'année 2007 complète, le marché français du meuble a progressé de 7,3% en valeur.

"Cette progression devrait même atteindre 9% en volume", déclare Christophe Gazel, directeur de l'Institut de promotion et d'études de l'ameublement (Ipea). Ce qui représente un chiffre d'affaires de plus de 9,6 milliards d'euros

Les Français ont d'abord acheté leurs meubles dans "les enseignes spécialisées de type Ikea, Fly ou encore Alinéa", précise Christophe Gazel. Viennent ensuite les spécialistes de l'équipement du foyer comme But ou Conforama, les spécialistes cuisines, les magasins d'ameublement haut de gamme, les spécialistes du salon, et enfin les enseignes d'ameublement milieu de gamme.

Le marché de l'ameublement de la cuisine est celui qui a connu le plus de croissance. Suivi par la literie, le salon, le meublant et la salle de bains. En revanche, Christophe Gazel précise que les meubles de jardin connaissent une baisse en 2007 à cause du "mauvais temps au printemps".

L’année 2010 aura été marquée par : · La reprise de l’immobilier ; un décalage croissant entre permis de construire et construction‚ mais une reprise des achats favorisée par des taux d’intérêt bas et un budget annuel moyen d’un propriétaire double de celui d’un locataire (1200€ contre 700€) · La disparition progressive de la prime automobile qui avait clairement orienté les arbitrages des ménages en faveur de ce secteur en 2009. Les ménages français ont pu de nouveau se permettre d’investir dans le renouvellement de leur canapé ou dans l’achat d’une cuisine intégrée‚ par exemple. La réduction des avantages fiscaux liés aux investissements dans le domaine des énergies renouvelables a également contribué à une réorientation des dépenses des ménages vers les produits d’ameublement. · La stagnation durable de la fréquentation des