Le marche du cafe
L’Organisation internationale du café (OIC) a mis en œuvre un système de régulation de la production basé sur des quotas jusqu'en 1989, date à partir de laquelle la production a explosé pour atteindre 100 millions de sacs (de 60 kg) chaque année. De fait, les prix ont chuté de manière drastique et ont atteint le niveau le plus bas du siècle au cours de la période 2000-2004, pour connaître une reprise partielle peu de temps après. Parallèlement à un boom général des prix, l’indice composite de l’OIC est passé en 2007, et pour la première fois depuis 1998, à $1/livre et il n’est pas redescendu depuis. En 2008, cette moyenne était supérieure à $1,20/lb, tandis qu’en janvier-juillet 2009 elle atteignait $1,10/lb. Les stocks dans les pays producteurs sont actuellement à leur niveau historique le plus bas. Toutefois, compte tenu de la hausse des prix du café, les revenus dégagés par les agriculteurs ont été fortement érodés par la hausse des prix du pétrole (qui a augmenté le prix des intrants pour les agriculteurs) d’une part, et par la faiblesse persistante du dollar américain, d’autre part.
Outre la hausse des prix, le secteur du café connaît une croissance rapide des cafés certifiés « durables » – tels que les cafés issus de l’agriculture biologique, issus du commerce équitable,
« Rainforest Alliance Certified », « Utz Certified » et autres appellations. D’après les dernières estimations, le marché des « produits durables » représente environ 5,5% des exportations de café, contre 1% à peine en 2003. Cette tendance