Selon l’IFEN, en France, la dépense nationale de protection de l’environnement atteint 42 milliards d’euros en 2006, correspondant à 2% du PIB. De plus, ce marché représente 370 700 emplois directs.
Il s’agit d’un marché en plein essor, boosté par les domaines liés à l’énergie et le Grenelle de l’Environnement. Le marché de l’efficacité énergétique des bâtiments représente en 2007, 9 milliards d’Euros soit 16% des éco-industries en France.
Le Grenelle de l’Environnement initié en 2007 en France a permis de créer un cadre législatif afin d’avancer sur les questions environnementales et plus particulièrement sur la maîtrise de l’énergie et la construction durable. La loi Grenelle II votée en juillet 2010, indique qu’à partir de 2012 tous les nouveaux bâtiments devront répondre au cahier des charges du label BBC. De plus, marché important, l’ensemble des administrations devront réaliser un diagnostic thermique de leur bâtiment.
L’opinion publique joue également un rôle non négligeable : l’évolution des mentalités sur le plan mondial mais aussi en France crée un contexte propice à l’émergence de métiers en environnement. On observe une vraie prise de conscience du public concernant les économies d’énergies, les maisons saines ou écologiques. Face à cette demande, souvent désordonnée et « anarchique », les architectes et professionnels ont besoin de spécialistes en énergie-thermique-environnement vers qui se tourner, afin d’orienter leurs clients.
On assiste au développement des produits et techniques « écologiques » : les fabricants d’isolants naturels, de toitures végétalisées et autres matériaux écologiques démarchent de plus en plus. Cela présente l’avantage de faire connaître les différents matériaux, mais les clients ont besoin de conseils pour faire le tri dans cette masse d’informations.
Le chiffre d’affaires des professionnels de la rénovation énergétique est donc en forte croissance et selon une étude de mars 2010 d’inforenovateur.com, les conseillers en