Suite à l'expansion mondiale très rapide du marché du fast-food, les enseignes vont devoir répondre à de nouvelles préoccupations nutritionnelles. Le sur-poids et l'obésité sont les principales conséquences malsaines de l'alimentation dans les fast-foods. Aux États-Unis, le pourcentage de population souffrant d'obésité croit d'années en années: en 1978, 15% des 15 ans et plus sont atteints d'obésité, alors qu'en 2004, c'est presque 33% de cette population qui est atteinte. Mais ce fléau ne touche pas que les États-Unis. En effet, dans certains pays de l'OCDE, le taux d'obésité a aussi fortement augmenté: en France, en 1965, 3% des 15 ans et plus étaient obèses, contre 14,5% actuellement. L'Allemagne est aussi fortement touchée, avec 22% de sa population de plus de 15 ans obèse. L'Angleterre non plus n'est pas épargnée, avec 27% d'obèses actuellement. Ce qui dans nos sociétés développées accroit fortement l'obésité est le fait que nous avons un apport énergétique journalier bien supérieur à nos dépenses en énergie. Rapidement, on se rend compte que les fast-foods apportent énormément de graisses, et comme l'individu de nos sociétés a prit l'habitude de se déplacer en véhicule. Le terme de « Junk fodd », c'est à dire malbouffe s'installe dans la bouche des associations de consommateurs, qui vont lutter contre les fast-foods. Ainsi, comment les fast-foods se sont-ils adaptés aux exigences des associations de consommateurs ?

Ils ont commencé par adapter les produits, et leur procédé de production.
En effet, rapidement, et en réponse aux demandes des associations de consommateurs, les fast-foods ont mit à jour leurs procédés de production. Ils ont ouverts leurs cuisines à des reportages télé ou presse, pour montrer leur façon de faire. Ils n'ont toutefois pas toujours été bénéfiques. Certains fast-foods se sont révélés sales, mal-entretenus, ou utilisant des produits douteux.
Suite à la crise de la vache folle de 1996, McDonald a mis en évidence, dans ces