L’environnement du luxe se caractérise par différentes tendances qui sont favorables à ses acteurs. On citera d’une part l’opportunité que représentent les marchés émergents actuels : il s’agit de la Chine, l’Inde, la Russie mais également l’Europe Centrale et l’Europe de l’Est. Plus spécifiquement, la Chine représente une incroyable opportunité : on s’attend à une croissance annuelle des ventes dans le luxe de 10% d’ici 2015 , grâce à la croissance future et l’augmentation des revenus disponibles. Selon la CABS (China Association of Branding Strategy), 13,5% des consommateurs chinois ont les moyens d’acheter des produits de luxe, et 10 millions d’entre eux se concentrent dans l’horlogerie, la cosmétique, la maroquinerie ainsi que la mode et la joaillerie. L’Inde, la Russie ainsi que l’Europe Centrale et l’Europe de l’Est présentent également une augmentation du revenu disponible, ainsi qu’un intérêt croissant pour le marché du luxe. D’autre part, entre 2006 et 2010, l’environnement s’est caractérisé par une augmentation mondiale de la consommation de vins, principalement grâce à la consommation dans les pays non producteurs comme l’Asie, l’Europe du Nord ou encore les Etats-Unis. Il est d’ailleurs annoncé une augmentation de 33% de la consommation pour 2015, comparé au niveau de 2005. Toutefois on citera également des tendances menaçantes pour les acteurs du luxe. Ainsi, pour beaucoup d’entreprise de luxe, le Japon constitue un marché clé. Or le déclin du yen vis-à-vis de l’euro a eu des conséquences négatives sur le pouvoir d’achat japonais, et plus particulièrement sur l’achat de produits de luxe. En parallèle, l’environnement du luxe implique de faire face à la présence de contrefaçons, surtout dans le domaine des montres et des souliers, qui nuisent à l’image des marques en entraînant l’insatisfaction des consommateurs