La production de pneumatique a vu le jour en 1890 et a été créée l’entreprise Dunlop. C’est à cette date que va débuter la concurrence sur ce marché avec l’apparition de Michelin et de Goodyear quelques années après.

Michael Porter a mis en place une thèse sur l’analyse concurrentielle d’un secteur d’activité. Dans un premier temps il est important de prendre en compte la part du chiffre d’affaire de l’entreprise dans le secteur d’activité, sa taille etc. Dans un deuxième temps, il est important de s’intéresser aux barrières d’entrées et de sorties du marché, c’est à dire si il est facile ou non de rentrer sur le marché sans engager des coûts de mise en place colossaux. Par ailleurs, plus le nombre de concurrents est important plus il sera facile pour une nouvelle entreprise de rentrer sur le marché. Dans un troisième temps, Porter nous affirme que si il existe un produit de substitution à celui proposé par l’entreprise alors cela présente un risque pour l’entreprise qui pourra perdre des clients qui seront d’avantage intéresser pour un même produit à un coût de production inférieure.
Problématique : Comment et quelles stratégies adoptent les entreprises du marché du pneu afin de maintenir une concurrence monopolistique ?
La théorie de la concurrence monopolistique a été introduite par Edouard Chamberlin en 1933. On appelle concurrence monopolistique, une situation de concurrence qui se situe entre la concurrence pure et parfaite et le monopole. Un producteur profite d’une situation de monopole lorsqu’une entreprise profite artificiellement d’une situation de monopole dû à une politique de différenciation de produits.En effet, chaque entreprise produit une variété unique et l’entrée est libre sur le marché. Ainsi, les entreprises présentent sur ce marché de concurrence monopolistique échappent à la concurrence frontale. Celles qui réussissent leur différenciation bénéficient, du moins à court terme, d’un monopole. Pour résumer, on parle de concurrence liée au