Le mariage de Figaro
Beaumarchais naît à Paris en 1732. Il connut une enfance heureuse dans ce milieu parisien d’artisans de luxe. Il effectue de nombreux voyages et décide de s'adonner à l'écriture. Ses premiers drames ne remportent pas de succès particulier en comparaison de sa première comédie, le Barbier de Séville (1774). Il apporte une suite à son œuvre dans le Mariage de Figaro, également soumise à la censure (1784), et la Mère coupable, une pièce plus larmoyante (1792).
L’œuvre met en scène Figaro, entré au service du comte Almaviva, qui doit être fiancé à Suzanne. Mais le comte, qui commence à s’ennuyer avec sa femme, est à la recherche d’aventures galantes. Attiré par Suzanne, il envisage de restaurer le droit de cuissage du seigneur (le droit du seigneur), qui lui permet de goûter aux charmes de toute jeune mariée avant que le mari ait pu en profiter.
Dans ce passage qui se situe à la fin de la pièce, Figaro se rend au jardin où ont lieu les rendez-vous, pensant que Suzanne l'a trahi. Au travers de ce long monologue, Figaro philosophe. En étudiant sa composition, on verra...
« Je vais maintenant procéder à la lecture du texte »
I) LA REMISE EN QUESTION D’UN PERSONNAGE
Dans cette scène, on voit et on entend un homme en colère qui souffre et qui doute. La souffrance est fondée sur un double sentiment de trahison et d’humiliation.
-La dénonciation se fait sur un ton indigné qui fait éclater au jour la colère de Figaro. Cela est visible dès le début de notre extrait avec l’utilisation de nombreuses phrases exclamatives telles que, « parce que vous êtes un grand