Le marocain consomme
Ces chiffres peuvent expliquer, en quelques sortes, l’installation des restaurants fast-foods partout. Ils ont toujours ses clients fidèles notamment les jeunes qui adorent les plats italiens tels que les spaghettis, la pizza et autres paninis.
Marché déjà existant : Franchise : L'envers du décor Mar Bassine Ndiaye
13 Novembre 2006 | |
La réussite des franchises poussent à penser que cette formule de création d’entreprise mène à la réussite à tous les coups. Pourtant les cas d’échecs sont nombreux et les explications le sont tout autant. | | | | | |
Le Maroc serait-il devenu l’Eldorado de la franchise. En parcourant les rues huppées de Casablanca et ses centres commerciaux, on se rend compte que de plus en plus de marques étrangères de renom sont présentes. La plupart sont présentes surtout via la franchise. Malgré les prix que l’on penserait prohibitifs dans un pays ou le revenu par tête d’habitant ne dépasse guère 1500 dollars par habitant, le succès est au rendez-vous. Pourtant, ce tableau très reluisant cache bien la détresse de plusieurs marques qui ont dû plier bagage quelques temps après leurs installations. La liste est longue. Mieux, elle s’allonge chaque jour davantage. Et sur les bords de la pente se trouvent nombre d’enseignes qui plongeraient au moindre petit coup de vent.
Combien d’enseignes ferment boutique ? Des dizaines. Et combien ne parviennent pas à se développer après l’ouverture de leur première installation ? Encore des dizaines. |
On pourrait peut-être commencer par les enseignes de l’agroalimentaire. Apparemment, elles sont nombreux à n’avoir pas pu convertir les Marocains à des habitudes alimentaires importées soit d’Outre Atlantique soit simplement de la France. Venue des Etats-Unis, l’enseigne Subway n’a pas tenu plus de cinq ans au Maroc. Cet échec est très révélateur de l’état du marché marocain exigeant tant au niveau du prix qu’à celui