Le meilleur des monde
Le Meilleur des mondes d'Aldo
Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide : les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles). Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite : une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"... Le monde dépeint dans le livre présente une société supposément parfaite où le simple fait de ne pas être heureux est considéré comme une grave incongruité. Les humains, sont ordonnés en castes d'aptitudes strictement délimitées : les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles). Ils naissent désormais sous éprouvette (plus la caste est basse, moins le foetus sera alimenté en oxygéne. Le premier organe touché sera le cerveau ensuite le squelette.) dans des centres où, ils sont conditionnés tout au long de leur croissance à développer une ligne de caractère et de conduite idéale de laquelle les émotions sont dans la mesure du possible exclues. En effet, quoi de pire pour une société consommatrice et productiviste censée vivre en parfaite harmonie que la survivance de sentiments personnels et d'opinions autonomes ? Et si par malheur le moral baisse, on s'empresse de leur faire ingurgiter une bonne dose de soma, sorte de mélange de tranquillisant et d'hallucinogène, qui transporte infailliblement au septième ciel et prépare l'individu à reprendre le cours prédéfini de son existence comme si de rien n'était.
Bernard Marx,