Le meilleur des mondes
Tout d’abord c’est un livre très intéressant car il évoque un possible avenir. Le meilleur des mondes est un roman d’anticipation. C’est pour cela que ce livre engendre une réflexion importante. Ce roman est prémonitoire car il reprend des éléments réels. On peut rapprocher les méthodes d’endoctrinement des jeunesses observée dans les régimes totalitaires aux méthodes hypnopédiques c'est-à-dire conditionner l’esprit de l’enfant dans son sommeil, « la meilleure force moralisatrice et socialisatrice de tous les temps », du meilleur des mondes : « jusqu’à ce que ces choses suggérées soient l‘esprit de l’enfant mais également l’esprit de l’adulte, pour toute sa vie ». Beaucoup de faits décrits dans cette œuvre trouvent leur équivalent dans notre société actuelle comme l’idée que « chacun appartient à tous les autres » qu’on rapproche évidemment aux doctrines du communisme comme la collectivisation.
Puis cette œuvre est artistiquement très complète : elle est considérée comme un classique de la science-fiction.
L’univers crée par l’auteur est magistralement original. La description de cette distopie est très recherchée si bien qu’on remarque de la connivence. Telles que les descriptions de la fécondation artificielle et des transformations génétiques des individus : « les œufs étaient ensuite transférés ; puis avec dextérité la garniture de péritoine était incisée, la morula y était mise en place ».
Ensuite si ce livre est un chef d’œuvre artistique, c’est grâce aux imaginations de l’auteur telle que la drogue : « aucun besoin de consolation, il y a le soma » ou encore les loisirs qui asservissent les populations en leur procurant un bonheur menteur : « le cinéma sentant, procure des sensations faisant oublier tout soupçon de contradiction ».