« Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal. C’est une très grande vertu quand il fait du bien. » (Voltaire)
Quand on pense aux mensonges, les mots qui nous viennent à l’esprit sont : hypocrisie, imposture, tromperie… Par définition, un mensonge est une assertion contraire à la vérité, énoncé pour tromper. Dès l’enfance, on nous apprend qu’il ne faut pas mentir parce que c’est « mal ». Or, Voltaire nous dit : « Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal. C’est une très grande vertu quand il fait du bien. », ce qui nuance ce que l’on apprend depuis l’enfance. Personnellement, je suis en partie du même avis que Voltaire. Je ne vais pas parler des mensonges dont l’intention est mauvaise parce que d’après moi, ils sont plus rares. Tout le monde s’accorde d’ailleurs à dire que ce sont des vices. Il existe cependant beaucoup d’autres sortes de mensonges avec des conséquences très différentes.
Pour commencer, il faut avouer que nous sommes tous des menteurs. Le plus souvent, nous mentons pour nous protéger ou pour protéger une relation. Nous mentons pour résoudre un problème, pour l’éviter, pour soulager, pour rassurer les autres ou nous-mêmes, pour ne pas faire de la peine. Nous faisons cela très jeune déjà, même si nous apprenons que mentir va contre l’éthique.
Combien de fois ne nous sommes-nous pas promis que nous allions arrêter de manger du chocolat, de fumer… tout en sachant pertinemment que ce n’était pas vrai ? D’après moi, les mensonges que nous faisons à nous-mêmes ne sont pas des vices parce qu’ils ne sont pas pensés avec l’intention de nous nuire ou de nuire à quelqu’un d’autre mais ils ne sont pas non plus une vertu parce qu’ils nous empêchent d’affronter la vérité et donc les conséquences ne sont pas toujours positives.
Combien de fois n’a-t-on pas dit qu’on aimait le nouveau vêtement d’un ami, la chanson préférée d’une amie sans le penser…Je ne pense pas non plus que ces mensonges sont des vices. Certaines personnes ne