Le merite de l ailleurs
Tout comme la plupart des jeunes, Carpe diem, est une de mes devises. Je profite de chaque jour de ma vie sur terre, tout en me forgeant un avenir. Néanmoins, je pense à mon Ailleurs. À mon avis, c’est un endroit qui doit être mérité. Donc, ici-bas sur terre, j’essaye de me comporter de manière à gagner ma place au paradis. Par exemple, je vais être charitable envers les démunis. Aussi, dans la mesure du possible, je vais accéder aux demandes de ma famille. Expliqués de cette manière, mes actes peuvent être interprétés comme égoïstes. Mais, à long terme, ces comportements deviennent une partie intégrante de mon mode de vie. En plus, dans un monde capitaliste et individualiste comme le nôtre, pour atteindre mes objectifs, je n’aurai pas le choix que de me prioriser. Selon l’économiste Adam Smith, c’est l’action individuelle de chaque personne qui permet un équilibre dans le marché. Donc, si tous ensemble, on se comportait de façon modèle en société pour mériter notre ailleurs, la société n’en serait que meilleure.
Souvent, je me demande pour quelles raisons mon ailleurs semble si inatteignable. En effet, pour plusieurs, l’ailleurs est le jour où ils atteindront la retraite, ou encore la vie dorée et parfaite du voisin. Pour un jeune de mon âge, c’est le jour où il va quitter le nid familial. Mais, pour moi, l’ailleurs a toujours été le paradis.
D’un côté, ce fait doit être dû à l’éducation que j’ai reçue de mes parents. En effet, dès mon jeune âge, ils m’ont inculqué des valeurs religieuses. J’ai grandi avec la perspective qu’un monde meilleur nous attend, à l’au-delà. Alors, ma façon de fuir les imperfections du quotidien est