Le message
Un couple âgé veut aider Marie mortellement blessée à faire parvenir un message, le message à son amoureux, une simple lettre de quelques mots "Je venais, je t'aime" l'amour contre la guerre... mais l'histoire finit mal, d'une façon aussi absurde que la guerre elle-même.
Le message c’est une course contre le temps
L’écriture s’emballe, devient rythmée ; saccadée lorsque les personnages courent, puis plus lente face à l’attente, la souffrance, enfin plus douce face aux mots d’amour murmurés, chuchotés
Unité de lieu, peu de personnages, c’est une tragédie
C'est un excellent roman: il y a de l'émotion du début à la fin
La bêtise de ce conflit est formidablement montrée avec Gorgio et les circonstances qui l’ont conduit[->0] à être un combattant sans but, un maillon de cette violence qui se déchaine sur les habitants de ce pays.
Dans ce livre, Andrée Chedid démontre l’inanité, l’absurdité de la guerre
Gorgio, franc-tireur, peut-être celui qui a blessé mortellement Marie est un jeune homme de 20 ans tout au plus (un gamin pour moi) « sa bouche esquisse une moue enfantine, presque tendre » « Gorgio et sa mitraillette ne faisait plus qu’un ! Elle avait métamorphosé son existence » Ange déçu ou déchu ? Il s’est enrôlé dans le camp adverse des siens, vit en haut d’un immeuble déserté, dans un appartement bourré de livres qu’il feuillette pour en extraire des phrases complètes qu’il note sur un carnet qui ne le quitte jamais. Pour lui, la guerre n’a pas de visage puisqu’il vise[->1] et tire du haut de son « bunker » «