Le misanthrope de molière : acte iv, scène 3
- La ponctuation est très forte dans les tirades. Alceste semble aussi accuser le destin (un destin de malheur dont Célimène est l’instrument), et sa passion contre laquelle la raison ne peut rien.
- Nous avons le vocabulaire de la tragédie : « fatal », « perfide », « crime »…
- Face à la faiblesse extrême d’Alceste, il y a cet amour prodigieux pour Célimène.
- Alceste demande à Célimène qu’elle triche pour être heureux à il ne peut pas tomber plus bas : l’apparence lui suffit. Il accepte l’hypocrisie totale de Célimène, et lui demande même d’être hypocrite ! (v.1389).
- Célimène va jouer une scène méprisante : selon elle Alceste est jaloux ; entre elle et lui c’est elle qui a du mérite (Alceste ne mérite pas son amour) ; et elle lui fait la morale (Célimène ne va pas descendre dans les bassesses de l’hypocrisie… alors qu’elle fait ça tout le temps !). Célimène va ensuite rassurer Alceste, mais elle va aussi être très méchante avec lui (v.1393-1394). Contre-attaque de Célimène : c’est Alceste qui ne l’aime plus, et se met en colère après lui et lui fait comprendre qu’il la mérite.
- Célimène va lui montrer qu’Alceste était le premier dans son cœur : si elle aimait quelqu’un d’autre, elle l’aurait dit ; Célimène est vexée qu’Alceste l’outrage en la traitant d’hypocrite (son style faussement outragé ne peut que convaincre Alceste).
- Alceste va une fois de plus clamer son amour pour Célimène, et sa tirade devient comique : son amour pour Célimène le pousse à souhaiter qu’elle n’ait rien, pour qu’il puisse la sauver et ainsi lui prouver son