le model transactionnel de cherniss
Le mot anglais burn out qui signifie littéralement en français épuisement professionnel a été emprunté à la terminologie aérospatiale où il désigne, dans son acceptation première, l’épuisement du carburant d’une fusée qui entraîne la surchauffe et l’explosion du réacteur. Il désigne donc l’état de l’individu vidé de toute son énergie, comme s’il avait été victime d’un incendie intérieur. Il peut donc se définir comme étant un syndrome d’épuisement émotionnel, de dépersonnalisation et de réduction de l’accomplissement personnel qui apparait chez les individus impliqué professionnellement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Au départ associé aux catégories professionnelles aidantes (travailleurs sociaux, travailleurs médicaux...), il est désormais reconnu qu'il touche tous les types d'emplois. Le terme de terme de Burnout sera utilisé pour la première fois par Harold. B. Bradley(1969), dans son article « Community-based treatment for young adult offenders », pour désigner un stress particulier lié au travail. Le terme sera repris par Herbert J. Freudenberger (1974), auteur des premières recherches sur le syndrome d’épuisement professionnel dans son article, « staff burnout ». Au cours de la même période, Cherniss Cary psychologue américain, propose une vision transactionnelle du syndrome d’épuisement professionnel. Pour les approches transactionnelles, le stress et le burnout sont le produit d’une relation humaine où l’individu et l’environnement ne sont pas des entités séparées, mais les composants d’un processus dans lequel ils s’influencent mutuellement et continuellement.