Le modèle Hervé thermique
Séminaire
Vie des Affaires organisé grâce aux parrains de l’École de Paris :
Air Liquide1
Algoé2
ANRT
Areva2
Arcelor
Cabinet Regimbeau1
Caisse des Dépôts et Consignations
CEA
Chaire “management de l’innovation” de l'École polytechnique
Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris
CNRS
Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables
Danone
Deloitte & Touche
École des mines de Paris
EDF
Entreprise & Personnel
Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme
France Télécom
HRA Pharma
IDRH
Institut de l’Entreprise
La Poste
Lafarge
Ministère de l’Industrie, direction générale des Entreprises
PSA Peugeot Citroën
Reims Management School
Renault
Royal Canin
Saint-Gobain
Schneider Electric Industrie
SNCF1
Thales
Total
Unilog
Ylios
LE MODÈLE HERVÉ THERMIQUE
OU LA FLEXIBILITÉ SANS PRÉCARITÉ par Michel HERVÉ
Alain d’IRIBARNE
PDG d’Hervé Thermique
Directeur de recherche au CNRS
Séance du 6 janvier 2006
Compte rendu rédigé par Élisabeth Bourguinat
En bref
Comment associer la flexibilité, qui permet à l’entreprise de répondre à l’évolution rapide du marché, et la stabilité des emplois ? Le modèle capitaliste classique, qui dissocie les apporteurs de capitaux des apporteurs de travail, fonde la performance sur la précarité des emplois. Un tel choix est jugé acceptable aux États-Unis et inadmissible en France. Le modèle coopératif privilégie la stabilité des emplois, parfois au détriment de la flexibilité, et il reste peu répandu.
Entre les deux, le modèle patrimonial associé à une tradition fouriériste ou saint-simonienne semble à même de relever le défi.
C’est ce qu’illustre le cas de Hervé Thermique : en s’appuyant sur la vision à long terme d’un unique actionnaire et en donnant une large place à l’intrapreneuriat et à une démocratie fondée sur un intranet très développé, l’entreprise s’est assuré depuis trente ans un développement régulier dans un secteur