Le monde arabe
Le Maghreb :
Depuis la reconquête de leurs indépendances, les pays du Maghreb se sont engagés dans les politiques de développement et d’orientations différentes. Les contraintes qui pèsent sur les stratégies de développement rendent leurs bilans mitigés par rapport aux espoirs.
I – Les orientations de développement et ses différences :
A – Le modèle libérale marocain :
À l’exception de quelques années de planification durant la première moitié des années 60, l’orientation politique et économique est de type libéral. Qu’il s’agisse de l’agriculture ou de l’industrie, les priorités sont celles du marché international dans lequel le pays cherche de plus en plus à s’insérer.
Ainsi en matière agricole où le pays est considéré officiellement comme étant à vocation agricole, la réforme agraire des années 60 échoue et laisse place à une simple politique de mise en valeur où l’accent est mis sur le développement de l’irrigation (politique des barrages + capitalisme agraire) et la promotion des cultures d’exportation (agrumes, légumes, primeurs … ).
L’agriculture vivrière est marginalisée et son rôle est de plus en plus accessoire à cause du morcellement de la propriété, et de l’accroissement de paysans sans terres.
Sur le plan industriel, l’absence d’une politique industrielle a poussé le pays depuis la 2e moitié des années 60 à alterner des activités industrielles d’« import substitution » et des activités industrielles d’encouragement aux exportations. Ces dernières seront privilégiées de plus en plus notamment à partir de 1983, date à laquelle le Maroc se lance dans un modèle franchement exportateur conformément aux exigences du FMI sous la roulette duquel une politique d’ajustement structurel sera appliquée au Maroc.
Et on a résisté à une expansion des branches agro-industrielle, cuire et textile, chimie, parachimie (phosphate et dérivés) dans le cadre d’une recherche plus grande de la