Le Monde de Sophie
Chapitre 21 : Hume Résumé du chapitre Sophie se trouve chez Alberto qui lui parle de David Hume dont la philosophie était la plus dominante parmi les empiristes.
Hume grandit en Écosse près d’Édimbourg. Il vécut à l’époque des grands penseurs français Voltaire et Rousseau, au siècle des Lumières. Il avait 28 ans lorsque son livre le plus important « Traité de la nature humaine » parut. Sophie ne comprend pas pourquoi les philosophes dont elle a entendu parler jusque-là s’étaient concentrés sur l’Homme, alors qu’elle s’intéresse plutôt à la vie. Alberto la convainc de continuer à l’écouter car Hume est différent : il part de la vie de tous les jours et arrive facilement à se mettre à la place des enfants. Hume cherche à mettre de l’ordre dans les concepts et les constructions intellectuelles des philosophes précédents. Pour Hume, il faut bannir tout ce que l’on a pu imaginer jusque-là, sauf si cela est prouvé. Il va distinguer deux types de représentations chez l’Homme : les impressions, ce que l’on ressent, et les idées, ce à quoi l’on pense. Il va décomposer les représentations en impressions simples en essayant de voir si elles correspondent à des faits réels. Sophie va utiliser la méthode de Hume sur son « moi ». Elle abandonne peu de temps après. Alberto va alors lui parler de Bouddha qui considérait la vie de l’Homme comme une suite ininterrompue de cycles psychiques et physiques qui modifiaient à chaque instant l’être humain. Alberto continue en expliquant à Sophie que Hume a toujours refusé de démontrer l’immortalité de l’âme ou l’existence de Dieu. Hume n’était ni chrétien ni athée. Il était ce que l’on appelle « un agnostique ». Hume reconnaissait comme vrai que ce qu’il avait perçu comme tel par ses propres sens et c’est pour cela que Hume ne croyait pas aux miracles étant donné qu’il n’en avait jamais vu. Il considérait le miracle comme une rupture avec les lois naturelles. Il constatait le besoin que les hommes ont de croire