Le monde politique d'aujourd'hui
Ainsi selon le quotidien Le Devoir, la députée Megan Leslie, porte-parole du Nouveau Parti démocratique, chargé de l'environnement, a assuré que "ce qui se passe en réalité, c'est que notre gouvernement se soustrait à ses obligations internationales. Nous sommes comme un enfant qui ne réussit pas en classe, et qui préfère abandonner l'école avant que les mauvaises notes n'arrivent". Cette dernière fait référence au risque de lourdes pénalités, autour de 14 milliards de dollars, invoqué par Peter Kent pour justifier sa décision.
"J'ai l'impression que les conservateurs ont fait cette annonce avec jubilation, en se frottant les mains. C'est quelque chose qu'ils voulaient faire depuis des années, mais ils ne le pouvaient pas en contexte de gouvernement minoritaire. Maintenant qu'ils ont une majorité, ils peuvent, mais ils n'ont pas battu campagne là-dessus (...). Cela ne faisait pas partie du contrat quand les électeurs sont allés aux urnes", a-t-elle poursuivi.
14 MILLIARDS, UN CHIFFRE CONTROVERSÉ
La critique se fait encore plus violente dans la bouche de la dirigeante du Parti vert, Elizabeth May qui dénonce elle aussi les arguments financiers de M. Kent. Le chiffre de 14 milliards de dollars de pénalité est "un grand mensonge", explique-t-elle. "C'est tragique. Quand je pense à quel point dure a été la lutte pour faire ratifier Kyoto, ce que cela signifiait. Quand je pense ce que cela a pris à la Chambre des communes pour ignorer les objections de l'Alberta, ignorer les objections de George W. Bush. Que le Canada ratifie Kyoto, c'était énorme."
Selon le quotidien Le Devoir, qui a fait ses propres calculs, si le Canada était resté dans le protocole