Le mouvement de 1314-1315
Forte réaction des barons : la première : celle de Bourgogne : groupe d’abbés, de barons, de gens du commun de 11 villes : union avec le commun et les nobles de Champagne. : Formation d’une vaste fédération dans laquelle entre tous les « nobles et le commun des pays de Vermandois, de Beauvaisis, d’Artois, de Ponthieu et de la terre de Corbie ».
La révolte gagne non seulement les terres d’apanage mais aussi toutes les terres récemment ajoutées au domaine royal. Révolte tout au long du règne de Louis X (1314/1316)
Principale source : les cahiers que les ligueurs firent parvenir au Conseil du roi. Importance des exigences, confusion, désorganisation. S’opposent au poids trop lourd de la fiscalité et la trop grande ingérence des officiers royaux, en particulier dans le domaine de la justice (exercice et profit).Réclament : Liberté de concéder leurs fiefs. Le paiement du service de l’ost. Ils refusent tout droit au roi d’arrière-ban.
Réclament : droit de tournois, port d’arme, duel judiciaire, guerre privée. Ils exigent le renouvellement de la grande réforme de 1303 : tonalité politique à leurs revendications.
Les chartes de 1315 et leur portée :
Les chartes provinciales de 1315/1316, accordées par Louis X semblent satisfaire les revendications des nobles
Les bénéficiaires de ces chartes : Bretons, Bourguignons, Champenois, Nivernais, Auvergnats. Engagement du roi à limiter en mieux les sanctionnant les abus des officiers. Souhait de maintenir les us et coutumes de chacune des