Le mouvement #NotInMyName face au développement des groupes djihadistes
L’islamisme radical est plus communément appelé djihadisme. Le djihadisme est une des branches spécifiques de l’islamisme : l’islamisme dit violent. Selon les djihadistes, seul le djihad est à même d’islamiser l’état et la société et de plus, de permettre la création d’un État Islamique fondé sur le principe de la charia. Par ailleurs, ils voient le djihadisme comme un moyen de défendre et de représenter les musulmans dans le monde entier. Le djihad de la façon dont on le voit aujourd’hui est une mutation d’Al-Qaïda, partisane de la loi coranique. Ces islamistes radicaux considèrent que la démocratie n’est pas une bonne chose puisqu’elle n’a pas été créée par Dieu mais par l’Homme. Peu après le Printemps Arabe s’est vu se dessiner un nouvel horizon de rupture pour le djihad. Ses membres ont été déçus de la finalité du Printemps Arabe et des 20 dernières années d’actions du groupe Al-Qaïda. Ils décident donc de recentrer le djihad dans des logiques plus locales sans chef et sans aucune homogénéité organisationnelle. On parle alors d’une dimension individualiste du djihad. Dans ce sens naît ce que l’on nomme aujourd’hui le nouveau djihadisme.
Face aux horreurs commises au nom de l’islam par ces islamistes radicaux, les musulmans s'inquiètent de l’image renvoyée de leur religion dans le monde entier.
Depuis la mi-septembre, des milliers de musulmans se mobilisent donc sur les réseaux sociaux autour du hashtag #NotInMyName (“Pas en mon nom” en français) et plus récemment lors de manifestations publiques pour