Le mouvement romantique
Baudelaire se situe donc dans une génération « reliant » des auteurs comme Hugo (1802-1885), l’un des plus grands écrivains romantique ou bien encore Mallarmé (1842-1898) l’initiateur de la modernité de la poésie. Ce dernier influence toujours les poètes contemporains.
Baudelaire va donc devoir tracer sa propre voie, comme tout artiste, mais il se refuse de suivre « une voie déjà tracée ».
Baudelaire est "romantique" par admiration (pour Hugo, en particulier) et par fréquentation. On peut dire que, dans un certain sens, en rejetant le réalisme et le positivisme dont il est contemporain, Baudelaire est héritier du romantisme mais à la recherche d’une nouvelle façon de percevoir le monde.
Baudelaire, malgré tout est conscient des excès et des faiblesses du Romantisme. Le romantisme est trop « idéalisé » pour Baudelaire, celui-ci veut introduire des sentiments, de l’exotisme, du fantastique, et tous les thèmes présents dans le romantisme mais il ne veut pas les exprimer de la même manière qu’un poète romantique le ferait.
Il trouve aussi, dans la poésie du Parnasse, des arguments et des valeurs dans lesquelles il peut se reconnaître : le travail, la maîtrise et la rigueur. Ce mouvement est une réaction devant les excès sentimentaux