Le mouvement surréaliste
Souvent, les écrivains surréalistes se libèrent de la contrainte du sens dans leurs productions littéraires ; c’est ainsi que le groupe surréaliste s’adonnait au jeu du « cadavre exquis », jeu qui consiste à écrire des phrases « au hasard, chaque participant donnant un seul élément de phrase […] sans connaître les autres »
Le mouvement a aussi une dimension politique : l’art est considéré comme un moyen de « changer la vie ». D’où l’adhésion au Parti communiste du groupe surréaliste.
Les caractéristiques d’écriture sont : Dimension imaginaires essentielle et expression de hasard.
Principaux thèmes la femme, l’amour, le surréelle.
Les buts Révolution contre les valeurs traditionnelles l'ordre établi, les conventions l'autorité les tabous sociaux : religieux, moraux, sexuels la prédominance de la raison, de la logique, de la rationalité et remise en question de leur toute-puissance (1) Retrouver l'unité perdue du monde, surmonter les contradictions Redécouvrir une partie de l'homme (l'inconscient) qui a été masquée par la raison et les conventions de la logique pour le réunifier (5) Rendre à la poésie l'inspiration et le pouvoir du langage sans se soucier de la forme La libération de l'esprit, de l'homme, des capacités poétiques de l'être humain (6) Rêve d'une société meilleure où les passions de chaque individu, libérées de toute répression, s'harmonisent pour le bien de tous ; un monde où la poésie, la liberté et l'amour règnent
Le mouvement est défini par André Breton dans le Manifeste du surréalisme, publié en 1924. Parmi les écrivains surréalistes, on peut citer Louis Aragon (1897-1982), Paul Éluard (1895-1952), Philippe Soupault (1897-1991), Robert Desnos (1900-1945), Antonin Artaud (1896-1946) ou encore Georges Bataille