Le mythe de narcisse
Ovide, Les métamorphoses
La mère de Narcisse demande au devin Tirésias si son fils vivra longtemps. Celui si répond oui, s’il ne se connait pas. Or, Narcisse s’adore et se contemple dans la source. Il est très beau et séduit les nymphes. Parmi elles, il séduit la nymphe Écho mais il les méprise même si elles sont amoureuses de lui. Il a alors la malédiction, c’est d’aimer un jour sans être aimé de retour. C’est la déesse Némésis qui châtie tous les hommes victimes d’ubris, de démesure. Ce péché d’orgueil, c’est cette déesse qui va exaucer cette malédiction à l’occasion d’une chasse notamment. I.L’histoire
La structure
Le décor est planté de la ligne 1 à 8. Il y a une mise en valeur de la source, où se déroule l’action. « Limpide, brillante, argent » elle est pure car pas même un animal ne l’a approchée. Elle est entourée de gazon et on mentionne la forêt. Il y a un mouvement qui part de la source pour aller vers la forêt. C’est un effet, un mouvement de focalisation, un travelling arrière en cinéma, un zoom arrière. L’auteur suggère qu’il faut s’éloigner de cette source. Par la mise en place du décor, il suggère que c’est une source maléfique.
Le drame
De la ligne 8 à la fin. La contemplation de soi fait naitre l’amour de soi. C’est le narcissisme, le fait de se considérer comme admirable. L.23, le narrateur apostrophe le personnage. L.28, le récit reprend et ce n’est plus le discours du narrateur au personnage mais le discours du personnage à la forêt. Il exprime sa plainte d’être amoureux de lui-même sans être aimé de retour.
L.67 il considère l’image qui se reflète comme un autre qui lui échappe. Perte de la lucidité, le reflet est brouillé par les pleurs, l’image n’est plus perçue comme reflet de soi mais comme image d’un autre et qui est en train de disparaître. Il se frappe au pied de la source, manière d’indiquer que la mort est proche, il se laisse mourir puis il est entrainé aux enfers. On voit son obsession