Le mythe du progrès
Les mythes de Prométhée : celui envisagé par Hésiode, et celui d’Eschyle.
Hésiode l’évoque notamment dans son ouvrage « Les travaux et les jours ». Prométhée a tendance à s’opposer à Zeus, et fait le sacrifice d’un bœuf à ce dernier en distinguant deux parties dans le bœuf. D’un côté il met la chair et les entrailles recouvertes de la peau, de l’autre côté il dispose les os recouverts de graisse. Il dit à Zeus de choisir la part qui lui revient, le reste revenant aux hommes. Zeus choisit les os recouverts de graisse, et lorsqu’il se rend compte de la réalité il est furieux car ne trouve que les os sous la graisse. Zeus punit les hommes en décidant de leur retirer le feu. Prométhée va leur rapporter ce feu après l’avoir dérobé. Zeus envoie au frère de Prométhée, Epiméthée, une femme nommée Pandore. Il décide de la prendre pour épouse, et ouvre la jarre (la boîte de Pandore) contenant tous les maux qui se répandent sur l’humanité. Zeus, dans un instant de bonté, demande à Pandore de remettre le couvercle sur la jarre à l’intérieur de laquelle demeure seul l’Espoir.
Eschyle l’évoque de la même façon, comme défiant Zeus. Ce dernier trouve que la race humaine est mal faite, il veut recommencer et leur substituer une autre race en éradiquant l’humanité tout entière. Prométhée intervient pour dérober le feu, les arts et les sciences, afin de les mettre à disposition des humains. Zeus enchaîne Prométhée au Mont Caucase, et chaque jour il se fait dévorer le foie par un aigle, qui se reconstitue pendant la nuit. Il est délivré par Héraclès.
La morale de ces histoires c’est que l’homme veut conquérir son indépendance, il souhaite montrer qu’il peut se passer de Zeus. On retrouve notamment cette idée dans le film « le choc des titans ».
C’est une réalité que l’on observe à l’époque des temps modernes, cad le temps du Progrès face à l’obscurantisme (venant des fables, la religion). Quel que soit le progrès, l’idée maîtresse est que