Le mythe

1702 mots 7 pages
Le mythe :
Le mythe devient également une arme redoutable lorsqu’on l’utilise à des fins politiques (Remus & Romulus, ou plus récemment Jeanne d’Arc), ou à des fins historiques (fondation de Carthage). Il est d’ailleurs étrange que le mythe puisse être historique car par définition, le récit historique est l’opposé du mythe : ainsi le mythe appartient au domaine de l’irrationnel, il ne se prouve pas, il est. C’est pour cette raison qu’il est nécessairement accolé à la religion ; elle lui donne une légitimité inébranlable : mettant en scène des personnages divins, ils se prémunissent du doute. Car douter du mythe, ce serait par la même occasion douter des dieux.
Que penser du mot « absurde » ? Absurde signifie, « qui n’a pas de sens, qui ne signifie pas » ; ainsi si la vie est absurde, elle n’a pas de sens, et c’est pour cela que nous sommes « égarés » (Sartre). De la même manière, demander si le mythe est absurde, c’est le questionner sur sa fonction : les mythes ont-ils une réelle signification ? Ont-ils un sens ? Un but précis ? La doxa (l’opinion publique) répondrait sûrement : « ce sont des histoires plaisantes qui visent à rassurer les hommes d’autrefois, tant ils étaient ignorants du monde qui les entouraient ».
La connotation actuelle va de pair avec la doxa : le mot mythe aujourd’hui est presque indissociable, dans le langage courant, de l’expression « mytho » dérivée directement du mot mythe ; autrement dit on associe le mot mythe à une mensonge avec une belle forme. Paradoxalement dans le monde Antique, le mythe était respecté au plus haut point : la profession d’aède en est l’exemple le plus parlant. Ainsi le mythe aurait souffert du passage de tradition à modernité. Les modernes l’auraient-ils tellement dépouillé de son sens qu’il en serait presque devenu absurde ?
N’est il plus qu’une coquille vide de sens, dont le public ne se laisserait plus abuser par ses explications du monde contemporain ?
I-Le mythe, une lueur dans la pénombre du monde. Le

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