Le nationalisme selon mazzini

551 mots 3 pages
Giuseppe Mazzini (Gênes 1805 – Pise 1872), considéré comme l’un des « pères de la patrie italienne », était un patriote révolutionnaire et fervent républicain.
Dès son enfance, il fût fortement influencé par sa mère, femme de caractère d’une profonde religiosité et d’un esprit ouvert. Adolescent, il s’intéresse déjà à la politique et acquiert une importante culture juridique et humaniste.

Tout au long de sa carrière, il a combattu pour la réalisation de l’unité italienne et soutenu les mouvements insurrectionnels, non sans échecs et conséquences sur sa vie et sur l’Histoire.
L’exil et la société secrète
Emprisonné en novembre 1830 à causes de ses idées il est exilé pour près de quarante années. Durant cette période, il élaborera les conceptions qui guideront toute sa pensée nationaliste : l’unification, le rejet des socialistes français (la multiplicité de systèmes fermés sur eux-mêmes inconciliables constitue un obstacle à l’unité du camp démocratique) et la nécessité d’une « foi » commune, pouvant réunir tous les individus « comme des frères », dans la construction d’une société plus libre de droits et plus solidaire.
En 1831, il fonda une société secrète, la Jeune-Italie, qui appelait tous les républicains et patriotes italiens à s’unir afin de fonder une patrie unitaire. Il organisa complots et insurrections qui, tous, échouèrent.

Les conséquences de la Révolution de 1848
Après le « Printemps de Peuples », la plupart des représentants de la gauche Française se sont éloigné de Mazzini. Ces derniers désapprouvent sa violente condamnation du socialisme et son alliance avec Ledru-Rollin (principal défenseur de la République romaine) en 1850, dans le « Comité central démocratique européen ». En 1853, il fonde le Parti d’Action (« partito d’azione ») afin de relancer la révolution en Italie.
Alors que le Second Empire est proclamé, ses méthodes idéalistes révolutionnaires et son recours permanent à l’insurrection confirment ses intentions

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