Le naturalisme en peinture NAILA
Le naturalisme est un mouvement littéraire qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle, cherche à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales. Le mouvement est en partie créé par Émile Zola. Ce mouvement est la suite logique du réalisme. Ce dernier entendait décrire la réalité de la manière la plus précise possible, y compris dans ses aspects immoraux ou vulgaires. Le Naturalisme poursuit cette idée, mais en ajoutant un contexte physiologique et en montrant que le milieu où vit le protagoniste est l'une des raisons principales de son comportement. Le naturalisme est le reflet de la réalité : il s'intéresse autant à la bourgeoisie qu’aux individus pauvres, comme les ouvriers ou les prostituées.
Si le réalisme, en peinture comme en littérature, a pour but la réalité objective, plus-tard, les naturalistes veulent « reproduire la nature telle qu'elle l'est »
Les peintres naturalistes choisissent de mettre en scène des paysans, des ouvriers et des pauvres et aussi la classe moyenne, en ville et à la campagne, au travail, au repos, en société, dans leurs pratiques religieuses. Les formats sont bien plus monumentaux que ceux des peintres réalistes du milieu du XIXe siècle, où le premier-plan est quasiment à l'échelle un sur un. Les détails sont toujours dépeints de manière à mettre l'accent sur des parties significatives : des visages épuisés ou réjouis, des mains déformées par le travail ou fines et lisses, des objets du quotidien marqués par l'usage… Les couleurs sont parfois claires, souvent brossées, les toiles gardant un aspect inachevé. Il est donc intéressant de nous demander comment le mouvement naturaliste s’empreigne-t-il de la peinture au XVIIIème siècle. Pour cela je vais donc vous présenter 3 tableaux de type naturaliste : - Les foins de Jules BASTIEN-LEPAGE
-Scène de propagande boulangiste de Jean Eugène BULAND
- «Un Martyr ou Le Petit marchand de violettes» de Fernand Pelez
I. Les foins de