Le nouveau partage de la valeur ajoutée
Nous allons alors nous demander : de quelle manière la VA s'est infléchi en faveur des entreprises et cette capacité d'investir resultat d'un partage favorable aux entreprises constitue t- elle des risques ?
De ce fait nous montrerons dans un 1° temps, que le partage de la valeur ajouté s'est infléchi en faveur des entreprises puis nous aborderons les limites auxquelles ce nouveau partage s'est heurté.
Mais le partage de la valeur ajouté comporte des risques. Effectivement, l'augmentation de l'investissement entrainant la baisse de la part des salaires a provoqué la baisse de la consommation finale des ménages et la chute de la production. La croissance économique ralentit alors, ce qui entraine une baisse du PIB. La baisse de la masse salariale veut dire la réduction du nombre des salariés (chômage) ou la diminution des salaires (pertes des compétences). Dans les deux cas une baisse de la demande globale. L’économie doit donc tourner vers l'extérieur pour maintenir ses capitaux, qui sont représentés par le taux d'ouverture qui est : (exportation + importation)/2 / PIB X 100.
Mais, le commerce extérieur comporte des fragilités comme la dépendance énergétique du pays par rapport aux partenaires commerciaux car si ceux-ci sont dans une période de crise, ils exportent mutuellement leurs difficultés.
De plus, nous pouvons constater que la relation entre la part de la VA et l'investissement a été vérifiée entre 1978 et 1982 et entre 1983 et 1990 où la part des salaires dépend du taux d'investissement puisque lorsque la part des salaires augmente, le taux d'investissement diminue et inversement. Cependant