Le nègre de surinam dans candide
Candide a déjà parcouru le monde, il découvre petit à petit toutes les horreurs du monde. Ce texte constitue une dénonciation de l’esclavage mais aussi une atteinte aux droits de l’homme et à la liberté. Dans les chapitres 17 et 18, Candide découvre un monde parfait et le choc est brutal car, en Amérique du Sud où il pensait que tout était bien, il se rend compte que c’est pire qu’en Europe , il montre que le mal est présent partout. Dans ce chapitre, Candide va remettre en cause la théorie de Pangloss pour la première fois. Cet épisode fait référence à des faits historiques.
-Passage court, bref mais très efficace-
( Comment Voltaire va nous démontrer que l’esclavage est un fléau dans la société du XVIIIème siècle ?
I ] Commentaire sur les personnages :
Le court texte est un pamphlet sur l’esclavagisme.
Le nègre n’a pas de nom, il représente « les nègres en général ». Il est très mal habillé, étendu par terre, a bout de force. Il est malheureux, soumit mais reste fidèle à son maître : il n’y a aucune haine a son discours : « J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant » (l. 24) : Il accepte sa condition ; ou plutôt il a perdu conscience qu’il était un être humain. Candide s’attache à ce personnage car il l’appelle : « son ami » et il va jusqu’à « verser des larmes en regardant son nègre » ( pointe de pathétisme.
Venderdendur est, quand à lui cruel. Son nom évoque en même temps le nom d’un éditeur avec qui Voltaire avait été en conflit (Venduren) et un jeu de mot sue « dendur » ( impitoyable. Son nom est pas choisi au hasard.
II ] La mise en scène :
L’attitude du nègre, aucune haine et aucuns mépris envers son maître, est inattendu.
Comme ce passage n’es accompagné d’aucunes révoltes, on sent le sentiment de résignation du nègre. Sa façon de s’exprimer est simple et est dépourvu d’argumentation : « Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la