Le nègre de surinam
Ce chapitre semble être un ajout au texte original. Il vient à l’appui du texte de Montesquieu, tiré de l’Esprit des Lois. Le thème principal est l’esclavagisme une abomination selon Candide. PARENTHESE SUR L’ESCLAVAGISME
L’esclavagisme au XVIIème siècle a connu un développement exponentiel. Dans l’article « Traite des Noirs » de l’Encyclopédie Universalis, 7 millions de personnes ont été déportées au XVIIIème siècle, dont 1,3 M dans les colonies françaises (Antilles, Louisiane, Guyane). En vingt siècles, 14 à 20 M de noirs ont été déportés commerce triangulaire qui explique la prospérité de ce siècle et le décollage économique de l’Europe. La monarchie a cependant essayé de tempérer les excès de l’esclavagisme en publiant en 1685 Le code Noir. L’Eglise tolérait l’esclavagisme tant que l’on traitait les noirs avec humanité et surtout qu’ils soient baptisés.
Protestations très limitées pour la bonne raison que chacun était bénéficiaire, directement ou indirectement, et n’avait aucune raison de vouloir que les choses changent. La plupart des philosophes avaient lu Aristote qui défend l’esclavage comme étant dans « la nature des choses ».
Quelques individus vont contester cet état de fait pour des raisons humanitaires (procédé de déshumanisation). Les propos de Voltaire sont ici extrêmement violents alors que dans les Essais sur les mœurs, il tempérait ce commerce et dédouanait presque les Européens. Egalement pour des rasions économiques esclave= main d’œuvre au coût très modique. Les philosophes dénonçaient le manque de rendement : un homme libre et payé travaille mieux. On appelait ces philosophes PHYSIOCRATES.
Citation de Montesquieu : « On peut tout faire avec des hommes libres ».
Contraste établi entre les différents chapitres (bonheur, malheur,…)
A peine Candide a-t-il retrouvé la civilisation qu’il se retrouve confronté à cette infamie qu’est l’esclavage. Choc moral, philosophique qui