Le pantouflage
Ce qui pourrait d’ailleurs être l’une des causes du pantouflage.
Le pantouflage peut être définie comme le départ d’un agent public ou fonctionnaire du service de l’Etat, pour aller vers le secteur privé, ou le secteur économique (ce dernier pouvant être privé ou public). Or vu la diminution du nombre d’entreprise publiques, ces deux approches tendent à converger.
Ce départ peut être fait en payant une somme d’argent la pantoufle, correspondant aux frais de formation engagés par l’Etat.
De prime abord, ce départ vers le secteur privé peut paraître étonnant.
En effet, le système de la carrière (ou fermé) n’offre-t-il pas des garanties suffisantes ?
De par la séparation du grade et de l’emploi, et de la sphère administrative et politique, le fonctionnaire bénéficie d’une stabilité de l’emploi. Ce dernier peut perdre son emploi, mais non son grade, et peut faire l’objet d’un reclassement. Par ailleurs il ne quitte pas nécessairement ses fonctions en cas de changement politique. L’agent dispose d’une évolution au cours de sa carrière, lié au mérité et à l’ancienneté.
Malgré ceci, il existe un mouvement vers le secteur privé, le système de la carrière ne serait alors pas si fermé, mais poreux. Ce qui témoigne d’ailleurs d’une dynamique au sein de l’administration, n’ayant plus un caractère routinier, comme le dénonçait M. weber.
Cette sortie vers le privé, ou le monde économique, peut être rattaché à la liberté d’entreprendre et a la prohibition des engagements perpétuels. La liberté d’entreprendre, permet à tout individu d’exercer l’activité souhaitée, dans une limite légale.
En effet, le fonctionnaire, doit répondre à une certaine éthique, celle de la déontologie notamment via la discrétion professionnelle, ou encore le loyalisme.
Cette morale professionnelle s’étend même hors du service du fonctionnaire.