Le paradone de méré
1. Dans le premier jeu, les joueurs pariaient sur le fait d'obtenir au moins un as en lançant quatre fois un dé à six faces. L'as est donc la face 1.
2. Dans une autre partie, ils pariaient sur l'apparition d'au moins un double as en lançant vingt-quatre (24) fois une paire de dés. Un double est une paire de dés montrant les faces {1, 1}.
Le Chevalier de Méré, un noble de l'époque, adorait ces jeux. Comme beaucoup d'autres joueurs de son époque, il pensait que la probabilité de gagner était la même pour les deux jeux. Il raisonnait de la façon suivante pour le premier jeu:
En lançant un dé, on a 1 chance sur 6 d'obtenir un as. Ainsi, en lançant quatre dés, nous avons quatre fois une chance d'obtenir un as.
4 x 1/6 = 4/6 = 2/3 des chances d'avoir un as pendant le jeu.
Il raisonnait de la façon suivante pour le second jeu:
En lançant une paire de dés, on a une chance sur trente-six (36) d'obtenir un double.
Donc, en lançant 24 fois les dés, nous avons 24 x 1/36 = 24/36, ou 2/3 des chances d'obtenir un double pendant le jeu.
Comme l'expérience avait montré que le premier événement était plus probable, la prétendue contradiction prit le nom de Paradoxe du Chevalier de Méré. Le Chevalier de Méré demanda alors au fameux mathématicien Blaise Pascal (mathématicien français) de résoudre ce problème. Celui-ci, aidé de son ami Pierre Fermat (mathématisent & juge français), réussit à résoudre le fameux problème.
Solution
a) Un as en quatre jets d'un dé.
La probabilité de ne pas avoir d’as en quatre jets indépendants d'un dé équilibré est .
La probabilité d'avoir au moins un as en quatre jets de dé est 1 – = = 0,51
b) Double as en vingt-quatre jets de deux dés.
La probabilité de ne pas avoir de double as en un jet de deux dés est 1 – .
La probabilité de