Le paradoxe sénégalais
Le Sénégal piétine à une marche du podium. Quatrième économie d’Afrique de l’Ouest après le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana – et deuxième au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), derrière la Côte d’Ivoire –, le pays cultive le paradoxe. Démocratique et relativement stable politiquement, comptant parmi les États les plus industrialisés de la sous-région .le Sénégal a de nombreux atouts en main pour devenir un leader économique africain. La Côte d'Ivoire traverse une grande crise politique qui aura sans aucun doute des conséquences économique importantes , . Quand au Nigéria il continue d’être ébranlé par la récession mondiale de 2009 . On pourrait alors pensé que la voie et libres pour le sénégal
Problématique : le sénégal est -il en mesure désormais de bousculer ses concurrents et devenir une economie moteur du continent africain ?l
a) Des secteurs en pleine essort
-le taux de croissance du sénégal était 3,4% en 2010 apres être ressortie de 2,7 en 2008-2009 , et il devrai être au alentour de 4,5% en 2011
l'agriculture semble enfin avoir commencé sa révolution Après des résultats négatifs sur plusieurs campagnes, la production s’est redressée en affichant une progression annuelle moyenne de 6,4 % entre 2006 et 2009 », note la Banque africaine de développement. Aidée par des conditions climatiques favorables, laGrande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), lancée en 2008 par le président Abdoulaye Wade, semble donner des résultats. Fort potentiel dans ce secteur avec 500 000 hectares irrigables
Du côté des industries extractives aussi, les indicateurs sont au vert grâce à l’essor de la filière phosphates et à l’annonce de la mise en production, d’ici à 2012, de deux nouvelles mines d’or à Goulouma et Massawa, dans la région de Kédougou. Avec 5 t en 2010, le Sénégal est pour le moment le treizième producteur africain d’or, loin