Le parfum
Si seulement une voix, si seulement des mots plus puissants que le tonnerre pouvaient taire les canons de la guerre!
Quand, tremblante de rage l'âme n'est que démence
Qui se lèvera?
Quand les âmes des opprimés luttent dans un climat de violence
Qui se lèvera?
Quand la main de Dieu s'abat sur ce monde en une tornade furieuse, quand d'un léger froncement
Il rassemble les nations
Qui se lèvera?
Quand le Péché déploie ses ailes immondes au-dessus du combat navigue allégrement sur des flots mortels quand les âmes sont condamnées au feu éternel quand les démons de l'Enfer applaudissent ceux qui succombent
O! qui se lèvera?
Qui osera se présenter devant Dieu?
Qui en portera l'opprobre?
Les rois et les nobles l'ont voulu!
Ecoute, Seigneur! Tes ministres l'ont voulu!
London
J’erre à travers chaque rue putassière
Près des rives de la putassière Tamise,
Je vois un signe sur chaque visage
Signe de faiblesse, signe de douleur.
Dans chaque cri de chaque home,
Dans chaque cri d’effroi de l’enfant,
Dans chaque voix, dans chaque malédiction,
J’entends les menottes forgées par l’esprit.
Et le cri du ramoneur
Qui fait trembler les églises assombries
Et le soupir du malheureux soldat
Est du sang qui court sur les murs du palais.
Mais surtout, dans les rues de minuit j’entends
Comment le blasphème de la jeune putain étouffe les pleurs du nouveau né
Et de ses souillures empeste le corbillard du