Sujet: Le parlementarisme sous la IIIème république.

En 1875, la chute du l’empire marque la naissance de la III ème république en France. A la suite d’un grand débat entre les monarchiste orléanistes et les monarchistes légitimistes pour savoir qui du comte de paris ou du comte de chambors devait monter sur le trône, Mac-Mahon est placé au pouvoir pendant sept ans en tant que président de la république à titre personnel. Le 24 et 25 février 1875 et le 16 juillet 1875, trois lois constitutionnelles sont adoptées afin d’organiser le régime politique de la France. Ces lois sont le fruit d’un compromis entre les monarchistes et les républicains modérés et établissent un pouvoir exécutif fort.

Un régime parlementaire représente une séparation souple entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Cette théorie de la séparation des pouvoirs a été développé par Montesquieu dans son œuvre De l’Esprit des lois en 1748 à l’intérieur duquel il énonce que les grandes fonctions de l’état ne doivent pas être concentrées entre les mains d’un même homme ou d’une même institution. En France, le régime parlementaire a été le fruit d’un long processus qui a connu beaucoup d’échec avant d’en connaitre son succès. A la fin du XVIII ème siècle s’ouvre une période révolutionnaire à partir de la Révolution Française de 1789 qui se caractérise par la rupture avec l’ancien régime, la monarchie et d’importantes transformations politiques et institutionnelles. Cependant, elle est aussi marquée par une forte répression. Cette rupture avec l’ancien régime est provoqué par un coup d’état du tiers état le 17 juin 1789. Les membres du tiers état décide de se réunir en Assemblé national ou il prête serment du Jeu de Paume c’est-à-dire qu’ils s’obligent à ne pas se séparer jusqu’’à ce qu’’une constitution avec des bases solides soit mise en place, le 26 aout 1789, la Déclaration des droit de l’homme et du citoyen voit le jour dans le préambule de la constitution du 3 septembre 1789.