Le paysage
Le paysage, c’est d’abord des formes (relief), des couleurs (végétation, ciel…), des odeurs, des sensations (( la paysage suscite et construit objectivement des situations d’ouverture et de fermeture).
Une photo n’est donc pas un paysage car il n’y pas de sensations mais des sentiments, il n’y a pas non plus d’odeur ( une photo n’est pas objective.
Un lieu peut se décomposer en plusieurs paysages selon quand et comment on le regarde.
Le paysage résulte d’un point de vue qui va établir ce qui est le paysage et ce qui est en dehors. Le paysage se définie par le champ visuel ou le cadre d’une photo. Cerner le paysage, c’est prendre conscience que celui qui le regarde le fait avec des filtres (physiques, biologiques (œil) et culturels (ce qui relève de la société, de sa propre psychologie, de son vécu)) qui vont modifier la perception.
Le paysage renvoie à des caractéristiques, à une infinité d’échelles d’observation.
Le paysage est une manière de voir les choses qui fait que d’autres choses ne seront pas vu. Les objets du paysage masquent d’autres objets ( d’où l’intérêt d’avoir d’autres types de photos comme les aériennes qui éliminent ces masques ( c’est l’observation verticale. Le paysage est un spectacle que l’on regarde depuis le sol ( c’est l’observation horizontale.
L’image satellitale ( vue de haut, les reliefs et l’ensemble des objets changent, s’amoindrissent (à moins d’imaginer en 3D). Il est plus difficile de définir la nature du lieu vu. Il faut absolument interpréter la nature du lieu vu et interpréter l’image avant de la décrire.
A partir d’un objet observé, il y a différentes approches selon avec quelles « lunettes » on le regarde (professionnalisation de la démarche).
Exemple: un paysage forestier: - aspect du système politique juridique (législation et droit) ( aspect normatif. - aspect du système technique-économique (écocertification, filière bois, marché) ( aspect « business » de la forêt. - aspect du