Le pc
Elle a des origines dans la tendance socialiste. Ce moment de rupture au sens large au sein du socialiste est très important.
Tout commence en 1920, dans la salle du Manège qui se trouvait en haut de la rue nationale à Tours. Tout se passe, au fond, dans les 3 derniers jours de l’année 1920 où la SFIO se réunit pour un Congrès. Or cela se passe dans un contexte historique particulier. C’est un processus révolutionnaire où apparait Menchevique & Bolchevique, mais c’est toujours l’alliance entre des modérés et des radicaux. Dans cette phase de bolchévisation, il y a Lénine et Trotski. Il y a apparition du Kominterm qui diffuse la pensé soviétique. On adhère donc à la 3ème internationale qui serait dirigé par le communiste. Les conditions posées par Lénine arrivent au moment de l’ouverture du Congrès de Tours le 29 Décembre 1920. On va adhérer à la motion Cachin-Frossard qui défend l’acception des conditions proposées par Lénine, et la motion Blum s’oppose à cette adhésion. Il va y voir une scission véritable à l’intérieur et la motion minoritaire quitte le Congrès et se réuni dans une autre salle. A l’intérieur de l’organisation concrète, il y a des sections. La section St Pierre des Corps vote totalement en faveur de la motion Cachin-Frossard. Les sections des partis socialistes continuent de se réunir. En réalité, la scission organisationnelle est entre la SFIO et SFIC. La conséquence de cette scission est très importante. On considère qu’à ce moment précis, ce qu’est la droite regroupe les partis possédants. Cette ligne de clivage est celle qui oppose un parti ouvrier qui souhaite jouer le rôle légal et rationnel de l’élection, et exercer le pouvoir (position de la SFIO), et de l’autre un parti qui envisage de prendre le pouvoir par tout autre moyen (partis révolutionnaires).
Du coup, la première trace est l’organisation. La SFIO est organisée en sections, et le parti communiste est organisé en cellules. Il va y avoir un