Le Pe Re Goriot
L’enterrement du père Goriot
Le père Goriot est un roman réaliste de Honoré de Balzac paru en 1835. Il s’inscrit comme le premier livre de La Comédie humaine La fin du livre montre l’agonie du personnage de Goriot, désespéré de n’avoir par revu ses deux filles pour lesquelles sa vie durant il a tout sacrifié. Goriot est retrouvé par Eugène de Rastignac mourant, ses deux filles Anastasie et Delphine sont absentes. A cet égard, Eugène tente en vain de convaincre les deux filles d’intervenir au plus vite. Le père sombre dans l’inconscience et meurt finalement dans la plus grande solitude. Dans le texte, nous sommes dans la dernière page du roman, le convoi funèbre du père Goriot. Dans un premier temps nous verrons l’enterrement d’un homme pauvre et abandonné, puis, dans un second temps, la fin de l’initiation de Rastignac.
I Un enterrement d’un homme pauvre et abandonné
Le père Goriot à l’agonie souffre plus de l’abandon de ses filles que de l’approche de la mort elle-même ainsi que le suggèrent les expressions suivantes, « Il n’y avait qu’une seule voiture de deuil.. » « Il n’y a point de suite… ». Il porte sa souffrance car il a sacrifié sa vie pour ses deux enfants. Cela suscite de la pitié de la part du lecteur qui compatit à la douleur ce vieil homme abandonné par les deux êtres auxquels il tient le plus au monde. Les voitures sont donc vides. Mais les apparences sont sauves, les filles sont absentes mais elles sont représentées par leurs domestiques, « les gens de ses filles ». Le sens du prestige social contraste avec l’absence de sentiments.
L’enterrement du pauvre homme est précipité. Nous voyons le clergé intervenir de manière très calculée « Le service dura vingt minutes… Nous pouvons aller vite… il est cinq heures et demie… A six heures, le Père Goriot… ». Il semble donc que tous souhaitent voir la fin de l’enterrement ainsi que le suggère la phrase « A six heures, le corps du Père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de