Le péronisme. Le péronisme, est un terme issu du nom du général Juan Domingo Peron, destiné à designer son style politique et la nature du régime établi pendant ses deux premières périodes de gouvernement. Ce terme a connu un grand succès dans le vocabulaire politique latino-américain dans la seconde moitié du XX° siècle. Parfois qualifié de mouvement populiste, sans que le terme ne soit véritablement défini, le péronisme est malaisé à définir en raison de la diversité des politiques adoptés au cours de son histoire et de la très grande diversité des personnes et des mouvements se reclamant du péronisme, qui ont pu couvrir, en particulier pendant les années 1970, tout le spectre politique, de l’extrême-gauche (Montoneros) à l’extrême droite. Ce style politique à marqué l’Argentine profondement dans son histoire et peu justifié une partie de sa politique et son économie actuelle. Dans quelle mesure le péronisme est-il un style politique flou, mais qui a su modifié le visage politique et économique de l’Argentine ? Nous verrons tout d’abord les mutations sociales menant à l’apparition du péronisme, puis l’ère du péronisme (1945-1955), le retour de l’homme et la montée d’une dictature, et pour finir la mutation du péronisme. Une victoire ? Une croissance démographique Arrêt de l’afflux de capitaux étranger avec la crise de 1930 Une croissance démographique dès lors très importante Une population jeune et commencement du déferlement dans les villes Un exode rural, un apogée de 1940-1950 Vide des campagnes, croissance des villes : Buenos Aires passe de 1,6 millions d’habitants en 1914 à 4,7 millions d’habitants en 1947. Une plus grande concentration d’ouvrier donc de main d’œuvre. Début de l’industrialisation, utilisation de cette force ouvrière Changement sociaux et l’apparition d’une figure nouvelle De nouvelles classes moyennes Une démocratie de type européenne