le petit chaperon rouge
Ce texte est l’éloge du projet de conquête de Madame De Tourvel. Dans lequel, le libertin se moque de la société et voit la séduction de Madame De Tourvel comme un combat, une guerre. Ainsi, le libertin montre qu’il est un guerrier amoureux où la séduction est une conquête et qu’il fait face à la société. Tout d’abord, le libertin prend le jeu de séduction de Madame De Tourvel comme « le plus grand projet qu’un conquérant ait jamais pu former. »(l.22-23) et utilise le champ lexical de la guerre. Madame De Tourvel est vue comme une proie difficile donc la séduction est vécue comme un combat, une bataille. La séduction est comprise entre la passion et la guerre : « le myrte et le laurier » (l.29-30) sont deux symboles. Le myrte est la gloire amoureuse : Vénus et le laurier la gloire guerrière : Mars. Le libertin veut une renommée. Ainsi, Valmont fait face à la société en énumérant les trois principes moraux de Madame De Tourvel : la « dévotion » (la religion) ; « amour conjugal » (le mariage) et ses « principes austères » (la morale). Le libertin attaque la société, la morale à travers Madame De Tourvel. Valmont utilise une anaphore du présentatif en employant trois fois « voila » (l.34-35). La séduction de la jeune femme est un défi à la société, à ses valeurs morales car Valmont est un être immoral. Il joue contre tous : le Wisk, « il faut être quatre pour jouer au Wisk » : « mon éternelle tante » (symbole de la sagesse) ; « curé du lieu » (symbole religieux) et Madame de Tourvel (symbole de la morale austère). Le libertin se défis du monde, c’est un mégalomane. Valmont fait de l’ironie. En effet, il se moque du mariage, se prend pour Alexandre le Grand en employant des alexandrins (vers noble), donc il se défie lui-même. Il se moque aussi de la religion, effectivement, il va à l’église alors qu’il est athée : périphrase « la divinité que j’y adore ».