Le petit monde de michele laroque
A sa naissance, un titre de journal : " Le bébé de la liberté est né " ; le bébé, c'est elle, fruit des amours entre un industriel niçois et une danseuse roumaine échappée de son pays est devenue réfugiée politique... Le cliché voudrait que cette femme soit une comique légère et superficielle, il n'en est rien. Elle reconnaît avoir eu une enfance très difficile avec des parents très sévères, élevée par sa grand-mère, toujours contrainte et forcée de faire du sport et de la musique à haute doses, une éducation à la roumaine..." Je rêvais chaque jour d'être malade, j'étais seule et très malheureuse. Comme mes parents n'étaient jamais là, je me sentais abandonnée, du coup ma façon de survivre, c'était de rire, et de m'amuser, toujours. "
Ado paumée, solitaire, elle a vécu une adolescence tumultueuse et plutôt destructrice. " Quand on se sent abandonnée, on a l'impression qu'on n'est pas aimable et donc on ne s'aime pas... Mais, à cet âge-là, on n'en parle pas trop... "
[...] Et puis, à 21 ans, elle décide de devenir comédienne, à la suite de grave un grave accident de voiture.
De ses études au Texas, elle ne retiendra pas la politique, ni la culture américaine, " trop éloignée de la nôtre ", dit-elle, " mais leur côté artificiel est aussi très relaxant. Là-bas, il n'y a pas de poids du passé et j'aime leur façon d'enseigner la comédie. "
Ce qui l'intéresse, ce sont les rencontres. professionnellement, elle se dit prête à accepter tous les rôles et même à prendre des risques, du moment qu'un réalisateur à très envie de travailler avec elle.
Timide, elle reconnaît qu'elle l'est selon les jours et les circonstances. " Il m'arrive de tomber sur quelqu'un et, sans comprendre pourquoi, je rougis terriblement. je suis bloquée du cerveau et je fais des gestes absurdes pour