Le petit nicolas
Le personnage, identifié par un dessin au trait, livre ses pensées intimes grâce à un langage d'enfant créé par Goscinny.
Les thèmes sont avant tout ceux de l'enfance (comme la camaraderie, les disputes, les rapports avec la maîtresse d'école, les premières amourettes) mais Goscinny décrypte également le monde complexe des adultes: rapports entre voisins, avec son patron, avec une belle-famille, l'éducation, disputes familiales…
Forme[modifier | modifier le code]
L'histoire est racontée en mots, mais apparaît régulièrement une page entièrement dessinée illustrant certains passages importants ou quelques petits dessins épars illustrant un personnage ou une anecdote.
Les histoires tiennent en général en une dizaine de pages de format poche et sont généralement indépendantes les unes des autres bien que parfois Nicolas cite une anecdote d'une histoire précédente. L'ensemble de l'œuvre peut être lue sans ordre particulier des histoires. Certains passages tels que l'origine du surnom du Bouillon, la description du terrain vague ou encore le fait qu'Alceste est "un copain qui mange tout le temps" sont repris très régulièrement et contribuent au style enfantin de la narration.
Origine et publications[modifier | modifier le code]
On rencontre pour la première fois les aventures du Petit Nicolas dans un hebdomadaire belge Le Moustique entre 1955 et 19582. René Goscinny signe ces 28 gags (un par semaine) sous le pseudonyme d'Agostini alors que Sempé garde son nom. Celui-ci ne se sentant pas à l'aise dans le rôle de dessinateur de bande dessinée, le projet est abandonné3.
À la demande d'Henri Amouroux, on le retrouve ensuite pour le numéro de Pâques publié en 1959 dans Sud Ouest Dimanche2. Le succès est immédiat et l'œuvre prendra sa forme définitive telle qu'on la connaît actuellement. Les parutions