Le pib ne prend pas en compte la totalité des richesses produites
Le PIB prend mal en compte les activités de l'économie souterraine ou informelle, qui regroupe toutes les activités productrices qui échappent contrôles nationaux. Cette économie comprend :
* Les activités productrices légales non déclarées : Fraudes ou évasion fiscale entreprise déclarée, travail au noir ou production non déclarée d’entreprises ayant pas d’existence légale . * Les activités illégales telles que le trafic de drogue, la prostitution …
Les comptables nationaux essaient d'évaluer une partie de ces activités à partir d'enquêtes. Ainsi, la production de l’Italie fait l'objet d’un redressement égale à 17 % de son PIB déclaré. Celle de la France est de 4% . Mais, il restera toujours une partie de la production qui échappe aux statistique particulièrement dans les pays en développement.
Le PIB sous-évalue les services publics produits dans les administrations. En effet, ces dernier sont évalués à leur coût de production puisqu’ils n’ont pas de prix. Or, un certain nombre de ces services (santé , éducation…) peuvent être offerts par le marché . Si on comptabilisait une heure de cours offerts par les services publics d’éducation au prix d'une heure de cours dans un établissement privé, la production du service public d’éducation serait bien supérieure . Un pays, qui privilégie les services publics, voit donc sa production être sous-évaluée(le prix du marché est toujours supérieur au cout) par rapport aux pays qui privilégient les services du marché pour une même production.
Enfin, l’amélioration de la qualité du service rendu n’est pas prise en compte dans la valeur produite alors qu’elle l’est dans le prix du produit vendu sur le marché.
Le PIB sous-évalué l’autoproduction des ménages (productions des jardins , construction ou réparation du logement , confection des vêtements … ) qui représente souvent une grosse partie de la production réalisée dans les pays les