Le prix, exprimé en un montant de référence (en général monétaire), est la traduction de la compensation qu'un opérateur est disposé à remettre à un autre en contrepartie de la cession d'un bien ou un service. C'est un des éléments essentiel d'une transaction. Il mesure la valeur vénale.
Le mécanisme de formation des prix est un des concepts centraux de la microéconomie, spécialement dans le cadre de l'analyse d'une économie de marché où les prix jouent un rôle primordial (alors qu'ils jouent un rôle plus mineur dans une économie administrée).
Les niveaux de prix possibles sont en nombre potentiellement infini, selon les acteurs économiques et leurs estimations de la valeur de la chose pour eux-mêmes et pour les autres (spéculation). Si une transaction se réalise effectivement, son prix traduit un compromis entre les estimations de l'acheteur et celles du vendeur selon l'offre et la demande, ainsi que les autres facteurs importants sur le marché (monopole, pénurie, etc.) en tenant compte des contraintes légales lorsqu'il en existe (les prix n'étant pas toujours libres, tandis que les « prix imposés » ou « administrés » ne pas eux-mêmes toujours respectés : marché noir), et en tenant compte aussi des considérations techniques, selon la méthode de mise en marché (gré à gré, enchères, par l'intermédiaire d'une bourse, etc.) et les contraintes que cela implique (délais de transmission des offres, technique de sélection de la priorité entre des offres, ...)
Parmi les prix possibles, on peut donner à titre d'exemple: * le prix de vente (le prix auquel un commerçant déclare être disposé à céder la chose) ; * le prix d'acceptabilité (ou prix psychologique : le prix qu'une grande partie de la clientèle trouve normal) ; * le prix de revient (le coût reflétant les dépenses liées aux intrants et à la fabrication d'une chose) ; Sommaire[masquer] * 1 Formation et mécanisme des Prix * 2 Évolution des Prix * 3 Contrôle des Prix * 4 Notes et références