Le pib
Comprendre l’activité économique d’un pays passe par l’étude de son pays Produit Intérieur Brut (PIB). Ce dernier est une mesure de la richesse crée, sur une période précise et définie, sur le territoire national par les entreprises nationales, étrangères et les administrations. Il est en quelque sorte la somme des valeurs ajoutées. Néanmoins le PIB n’est pas le seul indicateur témoin de la bonne (ou de la mauvaise) santé d’un pays et il est surtout loin d’être satisfaisant à lui tout seul. Comment le PIB mesure la richesse d’un pays ? En quoi et surtout pourquoi est-il un indicateur imparfait ? Pour répondre à ces questions nous analyserons dans une première partie le lien entre le PIB et la création de richesse, puis nous expliquerons en quoi il est un indicateur incomplet et imparfait du bien être et de la bonne santé d’un pays.
L’économie est souvent représentée par un circuit, qu’on appelle « circuit économique ». C’est une représentation macroéconomique, qui insiste sur la circulation des flux. Ce circuit se base sur trois notions : « produit, revenu, dépense » qui sont interdépendantes les unes des autres. Le PIB mesure donc les flux en présence dans ce schéma. Il permet, au travers des relations entre les trois bases de l’économie que sont la production, le revenu, et les dépenses, de mesurer la création de richesse dans l’économie. Comme nous l’avons dit précédemment, il est la somme des valeurs ajoutées, c'est-à-dire de la valeur supplémentaire qu’à prise une activité par son passage dans le circuit économique.
Néanmoins il y a plusieurs approches différentes du PIB qui illustrent différentes conceptions de la richesse nationale. L’approche production met en valeur ce qui est produit sur le territoire national tandis que l’approche revenue mets l’accent sur les flux de liquidités sur le marché national