LE PLAN ET LA DISSERTATION CRITIQUE PARTIELLE PORTANT SUR LA SCOUINE D
présenté à
Jeannette Cormier
par
Annick Renaud
Littérature québécoise
601-103-MQ
Campus des Îles
Le jeudi 8 octobre 2015
Thèse: Oui, on peut affirmer, sans contredit, que dans La Scouine et dans l’extrait de Marie Calumet, les écrivains présentent une image semblable des paysans.
Construction d’un plan argumentatif
Paragraphe 1
Idée principale 1 : Les écrivains illustrent les villageois comme des personnes travaillant avec acharnement et sans relâche. Les campagnards sont illustrés comme des gens forts et tenaces, n’ayant pas peur du boulot.
Idée secondaire 1 : Urgèle Deschamps, père de la Scouine, était un ouvrier qui trimait dur pour sa terre. Il en était fier, il n’avait pas peur de passer sa vie à s’esquinter pour gagner de l’argent afin d’offrir des terrains à ses enfants.
Exemple : « Le fermier Deschamps acharné à la tâche, et voulant acquérir de beaux deniers pour ses enfants, n’épargnait ni peine ni misère. Patient et opiniâtre, il était satisfait de travailler toute sa vie, pourvu qu’un jour, il pût réaliser son ambition. » (p.14)
-commentaire : Utilisation des adjectifs pour décrire le fermier Deschamps. « Acharné, patient, opiniâtre » cela démontrait un homme consciencieux et obstiné à son dur labeur.
Idée secondaire 2 : Rodolphe Girard, auteur de Marie Calumet, illustre les agriculteurs comme des gens qui bûchaient durs pour leur gagne-pain. Il les dépeint comme des gens forts et costauds, autant les hommes que les femmes.
Exemple : « Dans l’atmosphère, bleu indécis estompé de quelques nuages moutonnants, soufflait une haleine de chaleur et de travail. On peinait dur. » (lignes 455 à 457)
« […] un gars, au poignet solide comme une barre de fer, et une fille robuste […] » (lignes 459-460)
-commentaire : « une haleine de chaleur et de travail. » L’écrivain montre l’ampleur du travail en décrivant