Le poete engagé
L’engagement est un acte, ou une attitude de l’intellectuel, de l’artiste qui prenant consciences de son appartenance dans la société, renonce a une position simple de spectateur et met sa pensée au service d’une cause. Le poète, de même qui l’écrivain, le chanteur… peut dans un contexte historique précis (guerre mondiale, guerre de religion ou autre) décider de mettre en avant son art au service d’une cause. On parlera alors de poésie engagée.
La poésie engagée a plusieurs thèmes dont le poète s’inspirera. Certains écrits parlerons de l’intolérance religieuse, du fanatisme ; d’autres de l’injustice, des inégalités des hommes, de la misère ; ou encore des guerres, de la violence, des dictatures etc. La poésie engagée a pour but de témoigner, de dénoncer, de transmettre un message d’espoir, de convaincre les hommes, d’adhérer a une cause ou de défendre des valeurs, de faire agir et de mettre en garde les hommes contre l’oubli et de rendre hommage. Pour que la poésie engagée soit efficace, le poète doit avant tout toucher la sensibilité du lecteur, l’émouvoir, l’indigner et de toucher son esprit, l’amener à réfléchir, a prendre conscience de la réalité. La poésie engagée associera le travail sur la langue, la musicalité et l’harmonie d’une accusation ou d’une dénonciation. Le poète usera d’une parole médiatrice pour dévoiler les travers et chercher à faire évoluer l’humain et à transformer le monde. La poésie devient une arme d’accusation.
C’est surtout Victor Hugo qui fera entrer le poète dans la cité en lui donnant pour rôle « de guide du peuple ». De prophète, il deviendra le messie comme l’expose le célèbre « fonction du poète » (les rayons et les ombres, écrit en 1840) ou Victor Hugo définit le poète comme « le rêveur sacré ». La poésie engagée des Châtiments, écrit en 1853, à la fois épique et satirique, sera l’étape suivant de Victor Hugo qui se posera comme l’opposant de « Napoléon petit ». Pour Victor Hugo le mage, doit être un