Le point de vue dans le film the reader de stephen daldry comparé au livre du même titre de bernhard schlink
Critique basée sur la scène d’ouverture du film comparée au premier paragraphe du livre :
Le premier chapitre du livre s‘ouvre directement sur les pensées du narrateur qui part dans son introspection.
Comment le film transpose t-il ses pensées à l’écran ?
Le livre s’ouvre donc sur une analepse que l’on repère grâce aux premiers mots « à 15 ans, j’eus la jaunisse… » suivit d’un court paragraphe sur le déroulement de la maladie de Michael. Seules quelques indications temporelles nous sont données : l’âge du narrateur ( 15 ans) ainsi que les saisons au cour desquelles la maladie s’est déroulée ( de l’automne au printemps)
Par ce paragraphe,avec l’utilisation du « je » , du passé simple, le livre nous signifie tout de suite par qui et comment l’histoire est racontée : un récit biographique fait par le personnage principale de l’histoire en focalisation interne et que nous sommes dans un introspection.
Le film opère de la même manière mais un peu différemment : nous ne sommes pas tout de suite dans l'introspection, le film prend le temps d'introduire le Michaël adulte avant de basculer dans son passé.
Nous entrons dans le film par des gros plans sur les mains d’un homme entrain de préparer un petit déjeuner. Cela nous permet de situer la scène le matin.
La caméra suit toujours les mêmes mains pendant la préparation, même si nous ne voyons pas le visage de la personne, cela nous indique, d’une certaine manière, que ce sont les mains du personnage principal que nous allons suivre pendant tout le film.
Grâce à ce que la caméra choisit de nous montrer dans le décors, nous sommes en mesure de pouvoir faire des suppositions sur le mode de vie du personnage ( il est d’ailleurs à noter que ces informations ne sont donner que bien plus tard dans le livre et qu‘aucune supposition n‘est possible au début d‘autant plus que cette scène est un rajout du réalisateur) Nous pouvons donc supposer qu’il gagne