Le pont mirabeau - appolinaire analyse linéaire
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, XXe
Forme Poétique
Poème du XXe →
- 8 strophes : 4 quatrains et refrain sous forme distique (2 petit vers qui reviennent toujours)
-refrain est en vers impaires heptasyllabe - Nombreuses répétition dont le refrain donne une impression de monotonie, de plainte, et rapproche ce texte d'une complainte.
-couplet irrégulier ≠ refrain répétitif
Introduction
Au début du XXe, différents auteur et surtout Apollinaires vont s’inspirer des méditations poétiques sur la fuite du temps et l’amour pour exprimer dans leurs poèmes, leurs sentiments face à un amour perdu. Le poème Le Pont Mirabeau est extrait du recueil Alcools paru en 1913. Ce fut un grand poète français qui aura été un grand précurseur du surréalisme.
Ce poème se présente avec 4 quatrains séparés par des refrains en distique. Ici la ponctuation est absente : elle fut supprimée, comme dans tous les poèmes de ce recueil. De ce fait, le poème est plus difficile qu'il n'y paraît, il ne manque pas d’ambiguïté et peut être l'objet de contresens.
L’auteur décrit une scène parisienne où